Commençons par la définition du mot « plaisir » et quelques informations physiologiques
Le plaisir, c'est un « état affectif agréable, durable, que procure la satisfaction d'un besoin, d'un désir ou l'accomplissement d'une activité gratifiante »
Le mot plaisir est apparenté au mot « plaire » issu du latin « placère ».
Bien que le plaisir soit une antithèse de la douleur, il a été prouvé que le vécu corporel du plaisir emprunte les mêmes voies nerveuses que le vécu corporel des perceptions déplaisantes.
Par contre, la douleur fournit des sensations plus stables plus perceptibles, alors que celles du plaisir sont plus difficiles à mémoriser.
Il vous est aisé de décrire une douleur, « j'ai une migraine, lancinante qui remonte de la base du cou jusqu'au tour de l'œil ». Essayer d'évaluer le degré de plaisir que vous avez eu avec votre amoureux (se). La notion de plaisir est très individuelle, c'est très difficile de la commenter, de l'interpréter ou même de la raconter.
Alors que l'on a envie que d'une chose « faire partir la douleur » on a peur de perdre le plaisir ou de le gaspiller. Plus un plaisir est intense plus il est bref, le meilleur exemple est celui de « l'orgasme », le plaisir qu'il procure est maximal mais limité dans le temps.
Je pense que vous avez envie de savoir si c'est possible pour certaines personnes de ne jamais éprouver du plaisir ?
Eh bien oui !
Dans des pathologies psychiatriques comme :
* « Les psychotiques schizophrènes » à qui les manifestations les plus courantes du plaisir semblent faire complètement défaut.
* Les troubles de la personnalité tel que le pervers sexuel.
* Les personnes atteintes de dépression graves.
Par contre il y a certaines personnes qui refusent le plaisir (pour multiples raisons que l'on abordera dans un autre dossier); Face à un plaisir intense, elles angoissent et déclenchent un fort sentiment de culpabilité. Elles vont avoir peur d'éveiller de la jalousie, le rejet d'autrui. Elles peuvent alors éprouver un malaise corporel.
Certains d'entre vous vont prendre un plaisir intense à faire des choses très simples, d'autres auront besoin pour être satisfaits de faire des choses extrêmes.
Certaines personnes développeront des « peurs » face au plaisir et se réfugieront dans la souffrance.
D'autres questions resteront alors en suspend après la lecture de cet article
Comment devient t-on réceptif au « plaisir » ?
Le plaisir est il naturel spontané ?
Le plaisir s'apprend t-il ? S'éduque t-il ?
Y a t-il des méthodes ?
Les réponses feront l'objet d'autres dossiers.