C’est un blocage dans l’aboutissement de l’orgasme à l’issu du rapport sexuel.
Ce blocage peut être primaire c’est dire que vous n’avez éprouvé d’orgasme
Ou
Occasionnel, c’est à dire cela arrive de temps en temps
Ou
C’est secondaire, c’est à dire que cela arrive après une période pendant laquelle vous avez toujours pu aboutir à l’orgasme. (Il conviendra dans ce cas de s’interroger sur l’événement ou le motif qui a engendré cette absence d’orgasme)
Ce sont des femmes qui n’arrivent pas à déclencher un orgasme, mais qui ont un intérêt pour les activités sexuelles, qui ont envie de contacts sexuels. Dans cette catégorie il y a des femmes qui arrivent à avoir un orgasme par la masturbation clitoirdienne.
Ce sont des femmes qui n’ont aucun intérêt pour les activités sexuelles et qui n’arrivent pas à activer le moindre attrait pour la sexualité. Elles n’ont pas de désir ni de plaisir sexuel. Auparavant on appelait ces femmes des femmes « frigides » Depuis quelques années déjà les professionnels de la sexologie ont identifié ça comme un « trouble de l’excitation sexuelle » on observe également chez ces femmes une absence de lubrification vaginale et de toutes les manifestations physiques qui accompagnent l’excitation sexuelle.
Il y a des causes organiques et des causes physiologiques
-Les problèmes neurologiques, comme les maladies de la moelle épinière, ou les problèmes de hernie discales
- Les problèmes médicamenteux :
La prise de médicaments ou substances sont à même de modifier l’orgasme ; on retrouve , les somnifères , les anxiolytiques, les sédatifs, la codéine, la morphine (à haute dose), les antidépresseurs, certains neuroleptiques, la cocaïne, les amphétamines, la marijuana, certains antihypertenseurs, les bêtabloquants.
- Problèmes musculaires
Mauvais état des muscles périvaginaux
- Les problèmes neurologiques, comme les maladies de la moelle épinière, (sclérose en plaque), neuropathie alcoolique ou les problèmes de hernie discales
- Les problèmes métaboliques et endocriniens comme le diabète ; les troubles thyroïdien et toutes les carences hormonales que l’on retrouve en période pré et post ménopause et après l'amputation des ovaires.
- Les problèmes cardiovasculaires comme l’hypertension grave et des troubles cardiaques graves.
- Les problèmes médicamenteux, les antihistaminiques, les antiparkinsoniens.
Ces causes organiques ne peuvent être isolées et doivent être replacées dans l’histoire et les particularités de la personne concernée.
Suite de traumatismes sexuels, viols, attouchements
Suite de couches difficiles
On trouve
La peur de s’abandonner à l’expérience érotique
La peur de se laisser aller
La peur de l’inconnu
La peur de la confrontation face à un plaisir intense
Ces peurs sont la plupart du temps sont inconscientes. La femme ne dit pas « non » au rapport sexuel, c’est son corps qui dit « non »
Un ensemble de fausses croyances sur la sexualité favorise l’apparition des troubles de l’orgasme et l’excitation
On peut trouver des femmes
Qui ont des idées irrationnelles, des sensations de répulsion et de dégoût face à l’acte sexuel et aux organes génitaux. Tous ces messages se sont développés et transmits par l’éducation.
Qui pensent que L’orgasme féminin et masculin doit se produire en même temps
Qui pensent que La sexualité s’apprend tout seul naturellement
Qui croient qu’en général la gente féminine a moins de besoins sexuels que les hommes.
Qui sont persuadées que l’homme est autorité en matière de sexualité et que son plaisir à elle dépend exclusivement d’un partenaire « ultra performant »
Pour que les réactions physiologiques de l’excitation puissent avoir lieu, il faut que la femme soit ou se rende disponible, qu’elle s’ouvre à la l’idée de prendre du plaisir avec son partenaire.
Cependant on constate souvent qu’il y une discordance dans la stimulation érotique d’un homme et celle d’une femme. Cette discordance va s’aggraver au fil du temps par manque de communication dans le couple.
On peut voir alors en consultation bon nombre de femme qui souffre d’un trouble de l’excitation dont la cause est cette absence de synchronisation érotique entre elle et son partenaire et où rien ne s’est jamais dit.
Il arrive aussi que la difficulté sexuelle du partenaire (trouble de l’érection, éjaculation précoce) entraine un trouble de l’excitation chez la femme.
Les conflits conjugaux chroniques et les rapports de force hostiles qu’entretiennent alors les deux partenaires entrainent des troubles sexuels que cela soit chez la femme mais aussi chez l’homme
Il conviendra au thérapeute de faire la distinction, entre les femmes qui une difficulté à atteindre l’orgasme mais qui par ailleurs ont un désir et une excitation sexuelle avec toutes les manifestations physiologiques qui s’accompagnent (vasocongestion, lubrification) et celles qui n’ont pas d’excitation sexuelle.
Il n’existe pas un traitement, on intervient sur le problème de plusieurs façons.
La Relaxation qui est un entrainement au laissé allé à la perte de contrôle (associée à des techniques respiratoires)
Techniques de thérapie corporelles, ce sont des technique qui permettent une appropriation de son corps, et lui permet ainsi d’occuper l’espace…
Méthodes cognitivo comportementales ces thérapies ont la particularité de s’attaquer au problème par des exercices pratiques, ( le thérapeute ne se contente pas d’écouter la personne qui vient pour un problème, mais il avec échange avec elle, la renseigne, lui propose des techniques, etc.)
On va trouver des exercices de découverte de son corps et du corps de techniques respiratoires.(ex : exercices dirigés de masturbation
Et bien sur les thérapie de Couple
Dominique LETULLE
sexothérapeute Bibliographie